30 juillet : Journée de lutte contre la traite des êtres humains
Le 30 juillet prochain, la façade de notre maison communale sera éclairée en bleu, à l’occasion de la Journée mondiale des victimes de la traite des êtres humains.
Un problème qui touche également la Belgique et en particulier les femmes. Le Global Slavery Index estime à environ 23.000 le nombre de victimes chaque année dans notre pays (exploitation économique, sexuelle, mendicité, criminalité forcée…). Ces drames humains sont souvent difficiles à détecter et, dans la situation géopolitique actuelle, nous devons être encore plus attentifs.
Par cette démarche avant tout symbolique, nous tenons à réaffirmer l’engagement de notre commune dans la lutte contre la traite des êtres humains.
Que fait notre police dans le cadre de la lutte contre la traite des êtres humains :
Depuis plusieurs années, les sections Délits contre les Personnes et Fraude de notre zone de Police (Bruxelles-Ouest, Molenbeek-Saint-jean, Berchem-Sante-Agathe, jette, Koekelberg, Ganshoren) luttent conjointement contre la traite et le trafic des Êtres Humains.
La section Délits contre les Personnes s’occupe principalement de l’exploitation sexuelle et des passeurs de migrants. La section Fraude s’occupe quant à elle de l’exploitation au travail qui est du domaine de l’Auditorat du Travail.
En partenariat avec les services de contrôle externes (tels que l’ONSS, le contrôle des lois sociales, l’INASTI, …), la section Fraude se rend sur le terrain pour procéder au contrôle des commerces et des entreprises qui emploient du personnel pour tenter de détecter les fraudes au code pénal social (travail en noir, exploitation ou trafic des êtres humains).
La section Délits contre les Personnes contrôle activement le milieu de la prostitution domestique en établissant un lien de confiance avec les travailleuses du sexe de la zone de police. Avec cette méthodologie, nous avons pu depuis plusieurs années monter des dossiers répressifs à l’encontre de plusieurs passeurs et exploiteurs de la prostitution.
Régulièrement, nous avons des réunions de travail avec les différentes sections du Parquet (Jeunesse, Grand-Banditisme, Auditorat) et discutons des dossiers en cours. Cela nous permet de nous tenir au courant des dossiers des autres services de police Bruxellois (Local et Fédéral) et facilite l’échange d’information.
En outre, nos sections ont des contacts privilégiés avec les centres Pag-Asa, Surya et Payoke qui prennent en charge les victimes. Nous participons également à des séminaires et des formations sur ces thématiques avec les différents services ayant un lien au sens large avec la traite ou trafic des Êtres Humains.