Journée internationale des droits des femmes

En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, notre Echevine de l’Egalité des chances, avec le soutien du Collège des Bourgmestre et Echevins et en collaboration avec le Conseil Consultatif pour l’Egalité des chances, a voulu féminiser 5 nouvelles plaques de rues:

  1. Rue Egide Winteroy (conseiller communal à Berchem-Sainte-Agathe)
    –> Rue Marguerite De Riemaecker-Legot : née en 1913 à Oudenaarde et morte en 1977 à Bruxelles. Au cours de sa carrière politique elle a accumulé les « premières », parmi lesquelles les titres de première femme belge à siéger au Parlement Européen, première femme Ministre en Belgique et première femme Ministre d’État.
    Elle s’est battue pour l’égalité de l’homme et de la femme dans le droit d’accéder à la magistrature et aux fonctions publiques. Elle a également défendu les droits des femmes en matière de droits et devoirs mutuels des époux, de droit de vote, de divorce, etc.
    Elle a aussi œuvré pour la place de l’enfant dans la société et le protection de la jeunesse.
  2. Ensemble Jean Christophe
    –> Ensemble Marie Gevers: née en 1883 et décédée en 1975 à Edegem, près d’Anvers.
    Très tôt, elle compose des poèmes bucoliques. Plus tard, elle se tourne vers l’écriture en prose. La Comtesse des digues, son premier roman, est sans doute son œuvre la plus célèbre.
    Elle fut en 1938 la première femme à être élue à l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. En 1961, elle reçoit le Grand Prix quinquennal de littérature française, qui est considéré comme la plus haute récompense littéraire belge. En 1959, elle reçoit le Prix quinquennal de littérature pour l’ensemble de sa carrière.
    Elle était la mère de l’écrivain et dramaturge Paul Willems et de l’illustratrice Antoinette Willems.
  3. Place Oscar Ruelens (déporté belge)
    –> Place Jacqueline Harpman: née en 1929 à Etterbeek, et morte en 2012.
    Elle était une écrivaine belge d’origine juive. Sa famille a fui pendant la Seconde Guerre mondiale pour se réfugier à Casablanca. Après la guerre, elle a poursuivi ses études, notamment en médecine. Atteinte de tuberculose en 1948, elle a écrit son premier roman pendant son séjour en sanatorium.
    Elle a publié plusieurs œuvres, recevant le prix Victor-Rossel en 1959. Après une pause dans l’écriture, elle a étudié la psychologie et est devenue psychothérapeute. Dans les années 1980, elle a repris l’écriture, publiant des romans tels que « La Mémoire trouble » (1987) et « La fille démantelée » (1990).
    Elle a continué à écrire jusqu’à sa mort en 2012, et a remporté le prix Médicis en 1996 pour « Orlanda ». En plus de sa carrière littéraire, elle a exercé en tant que psychanalyste. Après sa mort, ses archives ont été déposées aux Archives et Musée de la Littérature à Bruxelles.
  4. Parc Jean Monet (Volontaire lors de la guerre 40-45)
    –> Parc Janine Lambotte: née en 1925 à Anderlecht et décédée en 2012 à Uccle.
    Elle est une figure éminente de la télévision belge.
    Elle a débuté sa carrière en 1953 en tant que speakerine à l’INR.
    Elle a acquis une renommée particulière en commentant l’Exposition universelle de Bruxelles en 1958 et a été la première femme en Europe à présenter un journal télévisé en 1961.
    En plus de ses activités à la télévision, elle a été commentatrice pour l’Eurovision et a écrit des essais historiques, collaborant avec divers hebdomadaires.
    Sa carrière, sa contribution à la télévision, et ses engagements artistiques et littéraires ont laissé une marque significative dans le paysage médiatique belge.
  5. Rue Louis Braille (créateur de l’alphabet braille)
    –> Rue Suzan Daniel: née Suzanne de Pues en 1918 à Bruxelles en 1918 et morte en 2007 à Uccle.
    Elle, est la première femme critique de cinéma belge. Elle a joué un rôle crucial dans le milieu homosexuel bruxellois des années 1930.
    Elle fonde en 1953 le Centre culturel de Belgique (CCB), premier groupe homosexuel belge axé sur les rencontres et les activités culturelles plutôt que sur le militantisme politique.
    Malgré son départ un an après la création du CCB en raison du sexisme, elle a contribué au lancement du mouvement homosexuel en Belgique.
    En 1996, un fonds d’archive homosexuel est créé en son honneur, et en 2019, une passerelle à Bruxelles est nommée « pont Suzan Daniel » pour reconnaître sa contribution à l’histoire LGBT en Belgique.

Toutes les activités concernant cette journée sont à retrouver sur Bibliothèque de Berchem-Sainte-Agathe (biblioberchem.be)

Publié le :
01 mars 2024

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