Renouée du Japon: mieux connaitre pour mieux contrôler

Depuis quelques années, la renouée du Japon s’est installée en Région de Bruxelles-Capitale.

Comment la reconnaitre ?
Cette plante vivace invasive pouvant atteindre jusqu’à 3,5m de hauteur, possède des tiges creuses vertes et tachetées de rouge. La floraison automnale produit des petites fleurs blanches. On la retrouve essentiellement dans les terrains perturbés ou remaniés (terrains vagues, abords de voies), aux abords de rivières, dans les talus, etc.

Pourquoi est-elle invasive ?

• Elle est dotée d’une forte capacité de régénération ;
• Se propage très facilement à partir de fragments de rhizomes et de tiges ;
• Peut former des massifs denses et impénétrables ;
• Elle étouffe et élimine les plantes indigènes, appauvrissant le milieu naturel.

Comment lutter contre cette plante ?
Il est très difficile et coûteux de s’en défaire. Il y a lieu d’intervenir le plus rapidement possible, en agissant sur des pousses isolées et les jeunes plants.

• L’arrachage manuel : utile pour un jeune plant. Retirer toutes les parties souterraines et aériennes de la plante. À faire au minimum deux fois par an (au printemps et en automne) ;
• Fauchage : faucher de manière répétée la plante (mensuellement) ;
• Couvrir : après la fauche, couvrir les plantes avec un matériau flexible et foncé (une bâche opaque) pour les priver de lumières ;
• Plantation d’espèces couvrantes à croissance rapide sur le site : mettre des animaux en pâturage comme des chèvres ou des moutons sur le terrain concerné ;
• Gestion des déchets : les déchets obtenus ne peuvent pas être réutilisés ou déposés dans d’autres matières organiques, car chaque morceau de tige, racine ou rhizome peut aboutir à une toute nouvelle colonie ;
• Gestion des outils : nettoyer correctement tous les outils qui ont été en contact avec la Renouée du Japon.

Pour éviter que la plante se disperse :
A ne pas faire :

• Abandonner les déchets verts dans la nature ;
• Ne pas déplacer les terres contaminées ;
• Ne pas laisser tomber de fragments dans l’eau ;
• Ne pas la composter ;
• Ne pas broyer les tiges.
  
  A faire :
• Nettoyer tous les outils qui ont été en contact avec la plante ;
• Brûler les déchets verts ou les détruire par compostage industriel.