Rue Pierre Vereman

Né à Maxenzele en 1875, Pierre VEREMAN a près de 40 ans lorsque la guerre commence. Il a beau se retrouver en zone occupée, il décide très vite de continuer le combat. Pour rejoindre l’armée belge retranchée avec le Roi Albert sur les bord de l’Yser, il doit traverser le Dodendraad, une clôture électrifiée de 2.000 volts à la frontière belgo-néerlandaise. Le moindre faux pas et c’est la mort foudroyante. Après trois essais infructueux et bien des péripéties, il parvient à s’évader de la Belgique occupée le 11 octobre 1915. Le 30 mars 1916, il est engagé volontaire comme soldat au 17ème régiment d’artillerie. Il participera à de multiples combats durant 22 mois et demi au front. Il est découvert agonisant dans la nuit du 20 au 21 janvier 1919 sur la voie de chemin de fer qui relie Dunkerke à Furnes. Ecrasé par un train dans le cadre de ses fonctions, il décède à l’hôpital de Rosendael des suites de ses blessures. Le Roi lui décerna la Croix de Guerre avec palme à titre posthume : “Excellent soldat qui a donné une belle preuve de patriotisme en s’engageant à l’âge de plus de 40 ans. S’est toujours distingué au cours de ses 18 mois de présence dans une unité combattante, par son mépris du danger et son sang-froid”. Il fut également décoré de la Croix Civique de 2ème classe en récompense de son évasion. Son nom se retrouve sur le monument aux morts dans l’ancien cimetière de Berchem-Sainte-Agathe.